Notre histoire - Version en français

 Version en breton

Avant de vous parler plus précisément de l'histoire de l'association Kalon Plouha, vous souhaitez peut-être en savoir plus sur l'histoire ancienne de Plouha et de ses alentours.

 

Revenons à l'histoire de Kalon Plouha qui commence en 1992. Cette année-là, au vu du grand gâchis que fut le remembrement, en ce qui concerne les talus et les chemins creux, bien-sûr, mais aussi d’un point de vue humain pour les habitants des zones remembrées, l’association KALON PLOUHA avait été créée.

 

Ils remarquèrent alors aussitôt la fragilité de notre environnement ainsi que celle de la cohésion sociale qui régnait jusqu’alors. En vérité ce n’est pas seulement les talus qui étaient visés par nos gouvernants d’alors : ils feraient par la même occasion table rase de toutes les spécificités bretonnes, pour montrer par-là même aux bretons la supériorité, l’efficacité et la puissance d'un système. Capable de réduire à néant notre environnement séculaire, en seulement quelques mois, le système serait tout autant à-même d’effacer les dernières traces de notre culture ancestrale (ce n’est pas bien-sûr la première fois que notre culture était attaquée et notre langue violemment menacée)

 

Le but de Kalon Plouha fut de ce fait clairement défini : défendre à la fois, l’environnement et le patrimoine tant culturel que linguistique de notre pays, à Plouha.

 

              "Talus abattus, regrets venus !"

 

"Les talus en Bretagne,

le remord nous gagne !"

 

Patrick Chevalier fut le premier président de l’association, assisté de Francis Gohin comme secrétaire, et de Colette Cazoulat l’épouse de Francis. Après Yves Le Goff, Yann-Loig Pen fut le second trésorier. Il fut remplacé après plusieurs années par Marie-Therèse (Maïté) Rebours qui a assuré la charge pendant plus de 20 ans, jusqu'en 2023. René Cras fut le second président, lui qui était si bien-connu à Plouha pour ses bonnes actions auprès de la population locale : toujours disposé à aider n’importe qui en aurait besoin. René Cras est décédé en mars 2000, mais sa détermination à aider son prochain malgré son grand âge et la maladie, ne sera jamais oubliée.

C’est Jeannine Spelle qui a été élue à sa suite présidente de l’association et qui a assumé pleinement la charge de présidente jusqu'en 2008. A sa suite Francis Gohin a assumé la continuité de la présidence de l'association, aidé par de nombreux bénévoles qui furent des soutiens durables de l'association. Parmi eux nous pouvons citer Tomas Jacquet, Mikael Kerrotret, Annick et André Le Duigou, Odile et Bernez Cadoret, Patrick De Quelen, Philippe Desbois, Georges Guevel, Marie Pierre.
Gràce à eux il a été possible d'organiser une continuité de cours, des Kig ha Fars mémorables, des stages d'été. Avec le soin de Maïté Rebours, les comptes furent toujours positifs et Jacques Cran, trésorier depuis 2023, perpétue cette saine gestion. Depuis 2023 un bureau très dynamique continue sereinement la route tracée. Pour découvrir le bureau actuel


Quelques illustrations du remembrement de 1992 qui fut le déclic à l'origine de Kalon Plouha :

 

"Ils ont fait de nouvelles routes qui mèneront vos tracteurs directement à la mer"

 

 

"Tant de tracteurs sont tombés à la mer

qu'ils ont préféré, après longue reflexion, boucher la route !"

 

 

Ce n'est pas vrai dites-vous ! allez donc du côté de Trevros et vous verrez !

 

A Pouldouran, au cœur de Plouha, ils ont fait encore mieux. Tous les bretonnants savent qu'il y a des terres humides dans un endroit appelé Pouldouran. Ils ont asséché ces terres au moyen de grands travaux pour en faire une zone protégée, deux ans après le carnage. Officiellement ils ont interdit aux gens de faire ce qu'eux-mêmes ont fait ! Maintenant les terres de Pouldouran sont devenues le lieu de puisage d'eau potable à Plouha. Grâce à des forages de plus en plus profonds, on trouva de la bonne eau potable.
Et quand on fore profond près de la mer, on trouve de l'au salée... C'est pourquoi les sources de Pouldouran sont désormais mises dans la catégorie vulnérable par le BRGM !